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mercredi, 18 mars 2015 07:18

Maigrir des cuisses

Cette question est souvent abordée par les femmes. Comment cibler cette zone spécifique ? Je ne suis pas trop male faite, j’ai un joli haut, un beau buste, une jolie poitrine, côté poids je suis plutôt bien, mais je n’aime pas mes cuisses.

Autre variante, j’ai de l’embonpoint  mais une zone, plus que les autres, me préoccupe : mes cuisses !

Trop grosses, trop flasques, avec de la cellulite, je ne peux pas me mettre en jupe, je n’ose pas les robes moulantes… « Au secours » !

 Un article spécifique « régime des cuisses » si l’on peut dire, est véritablement intéressant car d’une part on ne trouve pas suffisamment d’article à ce sujet et d’autre part, même si certains argumenteront que ce n’est pas possible de maigrir spécifiquement d’une zone, c’est en réalité probable !

Avant de partir dans du concret, théorisons doucement un peu la chose (non, non, pas de termes techniques, promis). Nous en avons parlé dans différents articles, 2 grandes théories antagonistes  s’opposent. La première considère que le corps ne maigrit que globalement. Histoire de récepteur, d’hormones qui se baladent dans tout le corps et pas spécifiquement. En ce sens, un régime est global. Certaines zones semblent maigrir plus vite que d’autres mais ce n’est soit qu’une impression, soit une raison morphologique/génétique. Les graisses se localisent à différents endroits du corps plus ou moins vite et en fonction de sa morphologie, de sa génétique, certaines zones ont plus à perdre que d’autres. Néanmoins en aucun cas je ne peux  volontairement cibler.

 

La deuxième considère que bien qu’un régime s’accompagne d’une diminution de poids globale (on perd un peu partout), il est amplement possible de localiser spécifiquement une zone. Cette localisation n’est possible que via la pratique conjointe d’un sport. Grosso modo, cette technique considère qu’un muscle va chercher l’énergie la plus proche de lui. Si cette énergie est à source de glucides. Ok, ok, j’avais dit pas de termes technique, je ne parlerais donc pas du glycogène. Mais disons pour simplifier que les muscles tournent grâce à du sucre. Du sucre rapide (type le vrai sucre, le coca, les bonbons :-D) ou du sucre lent (pâtes, riz, pommes de terre…). L’inconvénient du premier est qu’il se retrouve vite dans le sang et qu’il faut l’utiliser immédiatement au risque de voir le surplus transformé en graisse. Le second permet de remplir le stock d’énergie nécessaire aux muscles, mais le surplus sera également transformé. Si le muscle n’a pas d’énergie rapide, il va se mettre à puiser dans son stock et si le stock est vide, il faut s’attaquer aux graisses.

 

J’avoue la vision est amplement simplifiée, voire trop grossière, mais le but est de vous expliquer cette logique spécifique à ce type de régime : il est plus pratique de puiser ses ressources dans des zones graisseuses proches que des zones graisseuses éloignées.

Dit ainsi, tout semble logique. Il faut néanmoins savoir que ça n’a pas été prouvé et que le débat fait rage entre scientifiques et spécialistes de la diététique.

Côté fitness, bodybuilding et coaching, on a tendance à croire cette dernière théorie. Peut-être nous trompons-nous, mais nous avons le sentiment que cela marche sur nos propres corps. Et ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité. Pour ma part, j’ai entrepris une sèche (maigrir en gardant le plus de muscle possible. Autrement dit, faire baisser mon taux de graisse. Nombre de régimes grand public attaquent tout « tout azimut »,  focalisé sur la baisse de poids constaté sur une balance. Dans une sèche, on se préoccupe de la baisse du taux de graisse, donc de l’apparence, et pas véritablement du poids, une unité de mesure en partie aléatoire entres individus puisqu’il faut prendre en compte le poids des os, la morphologie, etc.) en me focalisant majoritairement sur mes abdos. En ciblant un programme spécifique, le taux de graisse à baisser, mais c’est bien la zone abdominale  qui en a le plus profitée.

 

Super pour les abdos. Mais comment fait-on alors pour maigrir des cuisses ?

Ne vous impatientez pas, on y arrive :-p.

Il faut déjà que vous réalisiez une chose importante… Que vous savez tous déjà… Mais dont vous n’imaginez pas forcément les impacts sur le physique et les choses à faire pour y remédier.

Le corps de l’homme est également fortement différent de la femme au niveau du stockage. Des milliers d’années d’évolution où l’homme, assurément chasseur, devait pouvoir libérer de l’énergie rapidement et où la femme, devant enfanter, devait pouvoir libérer de l’énergie au fil de l’eau.

Non, ce n’est pas sexiste, juste pragmatique. Cela ne veut nullement dire qu’un est mieux que l’autre, juste que c’est différent. En période de disette,  la femme préhistorique devait pouvoir assurer une grossesse tandis que l’homme devait pouvoir chasser. En période vaste, l’homme stockait majoritairement au niveau du ventre, donnant un accès rapide à la veine porte. La femme stockait majoritairement au niveau des fesses et des cuisses, zones faiblement vascularisées, pour permettre une diffusion d’énergie dans la durée.

Cette théorie ne peut pas être prouvée, nous ne croisons malheureusement aucun australopithèque qui souhaite se prêter à l’expérience :-D.

Disons que c’est est dans le consensus commun pour ceux qui croit en Darwin. L’homo sapiens sapiens évoluera forcément, mais pour le moment, il est encore l’héritier de cette mécanique qui s’est forgée pendant des millénaires. La majorité des hommes maigrisse physiologiquement d’abord du ventre (la fameuse bedaine) puis ensuite du reste. Les femmes d’abord des fesses, cuisses puis ensuite du reste.

 

Quel impact sur votre régime ?

Maigrir des cuisses est souvent d’abord une histoire de femme (sorry. Mais ne râler pas trop, les hommes ont aussi leur inconvénient. Pour eux, c’est d’abord du « bide »).

La cellulite, plus sur les fesses que sur les cuisses, reste néanmoins une zone difficile à réduire comparativement à d’autres zones graisseuses. Encore moins vascularisé que le reste, un mauvais régime pourra vous rendre mince sans pour autant perdre vos petits capitons (c’est joliment dit ainsi, non ? Ca fait tout mignon tout plein… Oui, oui, c’est ait exprès… Oui, oui, c’est également fait pour dédramatiser la situation. Une femme n’est pas moins intéressante  à cause de son poids. Au pire est-elle juste moins attirante pour une catégorie d’homme misant tout sur l’apparence…  Mais oui, oui, il vaut mieux être mince que gros, ne serait-ce que pour vivre plus longtemps et s’assumer plus facilement).

 

Mais ce n’est pas parce qu’une chose est difficile à faire que cela signifie qu’on ne peut pas y arriver ; il s’agit simplement d’être méthodique.

 

Dans une visée d’amincissement des cuisses, vous avez 2 méthodes : une basée sur l’amincissement global consistant à faire des exercices aérobiques  globalisés, l’autre via des exercices localisés.

Et devinez quoi, nous, nous vous proposons de mixer les 2 ! Non pas en faisant une typologie d’exercices puis en enchaînant avec un autre, mais en faisant un programme adapté dans le temps vous offrant la possibilité de choisir !

 

Trop de programmes amincissant ne prennent pas en compte la particularité de l’humain. Je ne sais pas si ça vous le fait mais au regard du nombre d’exercice, de la façon très scientifique de procéder : l’ordonnancement des exercices, le poids, les périodes de récupération, ce que vous devez mangez, comment le manger, j’en passe et de meilleurs, on arrive à une situation ou l’on se demande finalement s’il ne s’agit pas plus de devenir un robot qu’autre chose.

En effet, plus de place à l’inattendu, plus de place à la spontanéité. Je dois vous avouer que ces techniques marchent c’est obliger ; elles ne peuvent que fonctionner. Comment ne pourrait-elle pas le faire ? Cette approche scientifique et calculée est réelle et je puis vous assurer que celui qui suivrait les conseils à la lettre ne pourrait absolument pas se tromper. La répartition des nutriments, la prise en compte de la morphologie, de l’heure, du genre d’exercice ne peut que fonctionner.

 

En fait, je ne puis QUE vous conseiller ce genre de méthode et vous invite même à aller regarder sur internet de quoi il en retourne. Certaines personnes, trop peu de personnes, arrivent à s’astreindre à ce type de démarche. Il est bien là le fond du problème. Ce type de programme est censé vous aider, sauf qu’il laisse facilement plus de 90%, pour ne pas dire 99% des gens sur la touche.

Vous pensez que j’abuse ?

 

Voyez vous beaucoup d’adeptes de musculation s’entrainer avec un cahier indiquant le résultat de leur performance ? Noter les poids, les séries, les répétitions, les phases de difficultés, la typologie d’exercice ? Pourtant ceci est fortement conseillé pour s’améliorer.

Avez-vous déjà vu le comportement de quelqu’un qui s’astreint à un régime ? On a le sentiment de voir une personne qui va, excusé moi du peu, à l’échafaud. Du jour au lendemain, il adopte cette approche méthodique… tient quelques temps puis finit par lâcher !

 

Le fond du problème se situe effectivement dans cette phrase : il finit par lâcher.

 

Certes, cela ne remet pas en cause la qualité des conseils prodigués. Nous vous l’avons dit, ce sont les meilleurs !

Ce que nous remettons en cause c’est l’approche générale, volontairement limitante, oubliant un caractère indéniable de l’être humain à savoir qu’il aime bien décider, agir, avoir le choix !

Notre approche est donc à prendre comme un menu ! Piochez dedans, testez, retestez, changer à loisir… Mieux… Améliorer le ! Faîtes en fonction de vos envies, de vos possibilités, sans ce critère vexatoire ou culpabilisant de ne pas s’astreindre au « programme » établi par un professionnel.

Certes, vous progresserez moins vite, certes peut-être pas jusqu’au résultat voulu (*) mais vous progresserez !

 

Quel est donc le secret de cette méthode ?

Le secret… C’est qu’il n’y en a pas ! C’est juste une histoire de logique et de compréhension ! Une fois que vous aurez compris comment ça marche et le temps qu’il vous faut allouer pour que tout cela fonctionne, vous vous rendrez compte qu’il n’y a rien de plus simple qu’atteindre un but.

 

La règle d’or est le principe de la saine équivalence !

Qu’est-ce que nous entendons par « équivalence » ?

Le fait que, comme en alchimie, on ne gagne, créé des choses qu’en en perdant par ailleurs. Plus je gagne, plus je perds. Le tout est de savoir quoi gagner et quoi perdre. Plus j’accepterais  de perdre, plus je pourrais logiquement gagner.

 

Le problème auquel nous faisons souvent face en tant que coach est le fait que beaucoup de personnes ne sont pas prêtes aux concessions. En d’autres termes, elles veulent tout ! Tout gagner et ne rien perdre. Pire gagner beaucoup et ne perdre absolument  en rien leur qualité de vie, leur mode de fonctionnement. Peut-être un épiphénomène de nos sociétés modernes de consommation, en tout cas certaines personnes ont des freins véritables à se remettre en cause, à s’estimer source de problème, à comprendre qu’ils ne sont le résultat que d’eux-mêmes.

La vie nous apporte à tous des moments de peines et de souffrances,  certains en ont effectivement plus que d’autres, mais ce que vous êtes, c’est bien vous qui en décidez. Pas de faux semblants, juste du pragmatisme. Evitez le « j’aurais pu », « c’est de la faute de »… C’est « je n’ai pas » et « c’est ma faute » !

Au demeurant, je vous invite très vivement, si vous aimez la philosophie, à lire Sartre sur ce principe existentiel.

 

En tous cas, si vous voulez véritablement perdre des cuisses, si vous souhaitez véritablement ressembler aux filles de ces magasines, pensez bien qu’elles font tout ce qu’il faut pour avoir ou garder ce type de corps. Certaines mentiront en disant que c’est un dont qui leur est offert, car il en est en réalité absolument rien. Un corps suit des mécanismes biologiques. On a tous un patrimoine génétique différents et des facultés différentes mais il n’y a pas de magie. De la persévérance et de la motivation.

 

Regardez leurs assiettes (Faites attention à celles qui ont des problèmes alimentaires et qui ne se gêne pas le moins du monde à vous faire croire qu’elle mange pour recracher par la suite), regardez leurs activités physiques, le choix de leurs aliments…

Elles ont fait un choix et elles s’y tiennent : on ne peut pas tout avoir, un point c’est tout !

Il va donc falloir choisir très clairement vos objectifs : tout faire pour maigrir des cuisses ou restez comme tel.

 

Il n’y a pas de bonne réponse à cette question, c’est véritablement un choix… personnel.

Et pour bien choisir, il faut réaliser ce que tout ceci implique.

Mais une fois que vous avez choisi

Une fois que l’on a compris comment fonctionne son corps, quel sont ses déclencheurs et sur quelles zones d’action, sur quels « boutons » ont peu appuyer, on arrive très aisément à un objectif « potable ».  Le tout est de ne pas perdre sa motivation en cours de route.

 

Prenez conscience que les résultats ne se feront pas voir avant un certain temps. Réalisez que plus vous progresserez plus vous serez motivés.

 

(*) En réalité, vous progresserez complètement jusqu’au résultat voulu car vous aurez acquis pas mal de chose au passage. La confiance en vous, le pragmatisme de la méthode et la certitude qu’on n’a rien sans rien et que la motivation doit venir de vous même.