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dimanche, 18 décembre 2016 12:20

C'est la guerre ! Comment survivre aux repas de fête sans prendre de poids ?

Certes le titre est provocateur, mais nous ne sommes pas très loin du compte. En période de fête, le conflit est ouvert entre l’apparence physique que l’on souhaite atteindre ou préserver, et les aliments qui font grossir. Opposition entre notre volonté de profiter sans vergogne des fêtes et notre peur de prendre des kilos qui seront assurément difficiles à enlever.

 

Quand la guerre est déclarée, il faut, semble-t-il, souvent choisir son camp. Être d'un côté ou bien de l'autre ; vision manichéenne des choses ; il faut soit s'allier aux bons vivants, soit s'allier aux rigoristes. Les bons vivants sont celles et ceux qui savent profiter de la vie et de toutes ses saveurs, qui sont moins stressés par leur apparence et sont « relax ». Les rigoristes, eux, aiment les plats comme les salades, par beau ou mauvais temps, sous un soleil de plomb ou la neige la plus intense, contre vents et marées voire ouragan, ils sont « salade »,  dans le contrôle, sont « lourds ».

Ainsi dit, on pourrait me croire dans le camp des « relax » ; je devrais peut-être me préparer à une levée de boucliers, à moins que ce ne soient des jets de lances, de la part de tous ceux qui font attention, les purs, les vrais, les forts. Les vrais sportifs, les vrais fit girls et boys, les bodybuilders, les modèles, les nutritionnistes, à moins que ce ne soit les végétariens, végétaliens ou tous ceux qui ont une approche saine, scientifique, mesurée ; je dirais donc cartésienne ; de l’alimentation.

Je reformule ma réplique, trop jeune pour mourir (quoique). Il semblerait qu'il faille ainsi choisir entre 2 camps. Il y a d’une part, celles et ceux qui profitent voire abusent d’une alimentation riche, qui n'ont pas peur d’avoir des kilos superflus qu'ils pourront cacher derrière leurs vêtements ; et d’autre part, il y a celles et ceux qui surveillent stricto sensu leur alimentation mais affichent un physique nickel en toutes circonstances et qu’on aimerait bien avoir.

Oups...

Ouuupsss... J'ai très clairement cette fois basculé dans l'autre camp ; celui où l’on vous raconte comment éviter l'alcool, le chocolat, les plats gras, d'être raisonnable, de vous coucher tôt, de manger du poisson, de l’hyperprotéiné, d'éviter le grignotage, les sucreries, et d'être ultra-vigilant à ce que vous allez ingérer pendant les vacances ; car, comme dirait Rambo "On va la gagner cette putain de guerre".

Sauf que voilà, non ! Non, c’est non ! N’optons pas non plus pour ce camp. En réalité, ce que j’essaie maladroitement de dire ; enfin plutôt avec cynisme, car c'était volontaire ; c'est qu'il y a souvent chez beaucoup d'individus cet imaginaire tenace comme quoi il est inconciliable de profiter des aliments d'une part, et d'afficher le physique que l'on souhaite d'autre part. Imaginaire à base d'ascétisme, celle ou celui qui fait attention surveille son sommeil évite le gras, le sucré en toute circonstance, et avouons-le, semble particulièrement "chiante"  ou "chiant" quand il s'agit de faire la fête. Manger ou boire avec eux est assurément compliqué, ils fuient les mauvaises calories, le gras, l'alcool et toutes sortes d'aliments, et de surcroît en période de fête. 

Sauf que...

Sauf que... Sauf que... Sauf que si cet imaginaire n'est pas complètement infondé ; certains professionnels du secteur de la mode ou de la forme s'en inspirant; il est entièrement possible, surtout lorsque ce n’est pas son secteur d’activité principal, de procéder autrement. Il est en effet possible pour chacun d'entre nous de prendre une posture intermédiaire qui ne consiste à ne pas choisir un camp, mais à accepter une neutralité dans ce conflit. Oui, une neutralié ; imaginez-vous comme la Suisse !

Oui, la Suisse... D’autant que cela revêt un intérêt primordial en période de Noël ; le chocolat Suisse est excellent !

Passé ce trait (qui a dit naze ?) d'esprit, peut-être agréeriez-vous à cette idée qu’il est possible de faire attention à son apparence, de ne prendre aucun kilo superflu en période de fête tout en réussissant à profiter comme il le faut de ces bons moments. Beau programme en perspective, n'est-ce pas ? Trop beau pour être vrai ? Attendez, patientez, personne ne vous a dit que c'était simple et qu'il n'y avait pas de contreparties.

Quand on prend la position de la Suisse, on ne se mêle certes à aucun combat, mais on ne se laisse pas pour autant aller ! C'est d'ailleurs plutôt tout le contraire. On s'arme pour argumenter et ne céder à la pression d'aucun des deux camps ; on fait en sorte de résister aux jusqu'au-boutistes de la nutrition surveillée tout comme aux laxistes de l'alimentaire. On prouve aux premiers qu'on peut procéder autrement, sans tant de rigueur, et aux seconds que l'on sait complètement profiter des aliments, sans hypothéquer sa tablette (d'abdominaux j’entends… pas de chocolat).

C’est in fine ultra simple. Suivre stricto sensu des règles ne sied pas à tout le monde, d’autant plus lorsqu’on travaille en journée en entreprise où l’on doit déjà se plier à des règles érigées par d'autres. Nous avons tous besoin d’une latitude d’action, d’une soupape de sécurité. Mettre de la rigueur à son alimentation est souvent perçu comme une contrainte supplémentaire, inutile, d’autant plus qu'on aime ce côté convivial et sociétal de passer à table. Dire à quelqu’un qu’il doit compter les calories avant de manger, surveiller la composition de ses aliments voire les peser, passe ainsi assurément très mal. Le seul cas où la majorité des gens sont prêt à accepter un tel sacrifice, c’est contraint et forcé, lorsqu'ils entament un régime ; c’est dire le côté contraignant !

Ces propos sont à l’encontre de procédés scientifiques qui fonctionnent le mieux du monde (forcément, car scientifiques), mais qui oublient une donne importante : pour certains, c’est une horreur de calculer les aliments, de surveiller leur poids sur une balance, de savoir leur taux de graisse, ou de faire attention à un ratio de protéines pour un poids de corps, ou bien encore de savoir pile poil le moment où il est important de manger telle chose ou telle autre…

Moi mon truc, c’est le fun, j’adore m’amuser. Hors de question ainsi de peser mes aliments, de contrôler mon poids tous les matins ou de manger telle ou telle chose avec un planning fixé à l’avance.  Par conséquent, désolé de l’affirmer ainsi, au risque de choquer des archis pros, mon truc c’est le mode funky ! Je fais attention, mais je me laisse aussi aller. Hors de questions de ne plus boire et de ne pas profiter de plats sucrés ou gras ! En revanche, hors de questions de perdre mes abdos et d’attendre des périodes de sèche pour enlever le T-shirt !! Non, je veux être présentable toute l’année ; avoir du swag qu’importe la saison :-p.

 

Je profite de cette phrase pour vous présenter Alex qui est d'accord sur ces propos.

 

  

Alex (surnommé Alex de chez Alex)  va débarquer avec force et fracas dans la #frenchmotivation. Ca va démarrer au premier trimestre 2017.

Pour le teasing, il ne montre pas ses abdos, il va falloir patienter (il possède un 8 pack abs !! Pour la petite info les insertions tendineuses ne sont pas les mêmes entre les individus au niveau du grand droit. Ainsi sur ce muscle abdominal, le nombre de ce que l'on nomme communément "abdos" varie entre les gens et vous n'y pouvez rien... C'est la nature qui choisit)

      

Reprenons nos propos. Vouloir des choses inconciliables exige de savoir jongler entre ces choses ; pour ma part, c’est un jeu. Je n’ai pas d’impératif pour être « sec » et défini en dehors des contraintes que je me fixe, par conséquent, pas de planning établi sur des shootings photos, pas de contrainte à être au top ou non. Pourtant, paradoxalement, hors de question, de ne pas être nickel toute l’année. Ainsi, même si je n’ai ainsi aucune contrainte professionnelle sur mon apparence, j'ai des souhaits et ne lâche rien ; mais peux jouer sur mes désidératas en fonction des périodes que je traverse. Je ne suis ainsi absolument pas stressé par une prise ou perte de poids (mais attention, très légère), de même que je ne le suis pas sur une perte de muscle (mais pas trop... Ca m'arrive par exemple quand je passe en mode geek et dois intensément coder. Je peux facilement passer 2 ou 3 semaines sans aller en salle et perdre quelques kilos. En revanche, je ne me laisse pas aller. A la maison, une fois par semaine, je me contente d’exercices au poids du corps pour limiter les dégâts).

Comment on joue alors ?

Il y a longtemps que je me suis débarrassé d’une pesée quotidienne ou hebdomadaire ; je me pèse une fois tous les 2 mois, et encore. Pour jouer, il suffit de commencer par se regarder dans la glace, à la recherche de ses défauts. Identifiez chaque zone. Pour ma part, les mollets, trop petits, le trapèze droit en léger déséquilibre par rapport au gauche, les obliques pas suffisamment défini, je devrais être plus sec sur le bas des abdos, quadriceps définis, mais pas assez volumineux, etc.

Etablissez ensuite un souhait pour chaque zone (pour le coup, me concernant, tout corriger mdr) et fonctionnez, roulement de tambour, au feeling ! Si, si... Je sais... C'est triste à dire... Moi, j'en ai pleuré plusieurs nuits avant de réaliser la chose... Mais il est tout à fait possible de gérer quasi-parfaitement son alimentation au feeling, quand bien même on affiche son 6 pack abs (pour la petite info, ça marche aussi sur l'entrainement, mais c'est une autre histoire. Il faudrait que je vous présente Will pour appuyer ces propos).

Pour ma part, je ne compte, ni de pèse mon alimentation. Certaines personnes m'imaginent plongé dans des sots de protéines, avec un tableau nutritif des aliments en train de me damner à me questionner sur quoi manger et quand, alors que ma règle est un simple état d'esprit.

Pour jouer, qu'importe mon poids en kilo, je cherche juste à ressembler à quelque chose (je devrais dire quelqu’un) de potable. Je ne suis pas pressé par le temps, pas contraint par le chemin à suivre pour atteindre le but, je ne perds tout simplement pas d’esprit ce à quoi je dois ressembler. L’idée est de rigoureusement se faire plaisir, que ce soit au niveau de l’alimentation ou au niveau de l’apparence ; je ne lâche ni rien ni l’autre, c’est juste un état d’esprit et quelques astuces.

Un état d'esprit et des astuces?

Parfaitement ! Hors de question de ne pas profiter des aliments et de leurs saveurs. Passer à côté des gâteaux, bonbons, glaces, alcool et les trucs gras ? Non, surtout pas. Cela créerait beaucoup trop de frustration ; je pense même que cela modifierait ma personnalité, je n'aime pas la rigueur à outrance ; bien qu'il faille en avoir quand c'est le moment. C'est d'ailleurs probablement cela la clé. Être rigoureux quand il le faut et beaucoup plus relâche en dehors, c'est plus harmonieux comme style de vie. N’allez maintenant pas imaginer que je mange comme un goinfre, la majorité de mes desserts sont des yaourts, mais je prends un gâteau de temps en temps, je ne mange des frites qu’une fois toutes les 2 ou 3 semaines environ, mais j’ai Mac Do ou KFC une fois par semaines (les burgers ne sont pas « si » nocifs que ça si vous ne mangez pas les frites et prenez une boisson light).

Ainsi, pour survivre aux repas de fêtes, il faut intensément avoir envie de ne pas se laisser faire par les aliments tout en aillant envie d’en profiter.

Systématique compenser et pondérer. Hors de question de faire un repas gras, s’il n’y a pas une séance de sport intense à côté ou le fait de manger bien plus léger le repas d’après. Si cette séance ne peut avoir lieu le jour même, vous devez énormément en avoir envie pour compenser le lendemain, voire le jour d’après, mais vous devez autant avoir envie de faire cette séance que de goûter ces aliments « gras ». Hors de question de faire l’un, si on ne fait pas l’autre.

Il m’arrive de sauter complètement un repas parce que je n’ai pas pu faire ma séance de sport ; pour ne pas mourir affamée, je vais tout faire pour manger le plus léger possible pour compenser l’excès. Si je joue d’un côté, je joue de l’autre, si je suis en excès d’un côté, je le suis à nouveau dans l’autre…

Voici grosso modo comment je vais procéder :

-    Commençons par l’alcool… L’alcool, c’est mauvais pour les muscles et tout et tout, sauf que pas de pot, là-dessus pour ma part, no limit, mdr. Je pourrais vous mentir et vous dire de bien penser à vous hydrater en même temps. Sauf que ce n’est absolument pas ce que je vais faire, l’eau ça fait rouiller.

-    Boisson sucrée genre soda et coca : pour le coup, j’évite complètement. Si je me sens « pateux » je n’hésiterais pas à prendre des verres de coca, idéalement du zéro

-    Jus de fruit : sans aucun problème mais je n'en abuserai pas

-    Chocolat : évidemment. Il serait dommage de passer à côté. En revanche, absolument ne pas commencer par ça et se goinfrer à n’en plus finir. Cela doit être une douceur de fin de repas, sans plus.

-    Apéritif, attention danger, beaucoup de calories pour pas forcément grand-chose. Eviter les cacahuètes, prendre quelques gâteaux apéros, mais laisser de la place pour les plats suivants

-    Foie gras : oui, mais pas trop. Surtout ne pas se resservir, prendre le temps de savourer 

-    Fruits de mer : aucun problème et à foison, mais attention aux sauces, privilégiez le citron ou le vinaigre. Je ne vais pas en faire toute une sauce, mais beaucoup de choses se jouent dans les sauces. 

-    Saumon : excellent pour la santé, c’est protéiné, des omega 3 mais à consommer avec une certaine modération, car c'est un poisson gras. S’il y a de la truite, alterner entre les deux

-    Dindes, chapons et congénères : un max de max. C’est idéal, attention aux sauces comme dit précédemment ; ce sont des tueuses d’abdos, j’en prendrais, sans en abuser

-    D’une façon générale je mangerai lentement, on ingère ainsi moins d’aliments et la satiété vient plus vite

-    De façon concrète, cibler au maximum les sources protéinées des viandes et poissons ou de leurs accompagnements. Personnellement, avant de cibler les protéines végétales, je ciblerai celles animales

-    Côté accompagnement, d’abord cibler les légumes avant les aliments à index glycémique fort. Autrement dit, mettez plusieurs sources de glucides dans votre assiette, commencer par les légumes à index glycémique faible (l’estomac se cale plus vite) avant d’attaquer le lourd (riz et consorts)

-    Pains : yes, we can... Mais sans abus

-    Bûches : plutôt des glacées que celles sous forme de gâteau et pleine de crème.

-    Fruits : Bahhh…. Euh… Franchement, je ne mangerais pas, mais si vous aimez, faîtes-vous plaisir

-    Côté sport, en split séance, le lendemain du jour férié, à minima 15 minutes le matin puis 15 minutes le soir. Je ferais également une séance « lourde » entre le 26 et le 31.

-    D’une façon générale, penser à rentrer le ventre dès que vous le pouvez, vous travaillerez le muscle transverse, il n’est pas visible, mais c’est lui qui donne un ventre plat

 

Bonnes fêtes de fin d’année !!!